Sujet: You burried me alive you dick ! [Jamesichou] Mar 16 Juil 2013 - 9:18
Aïe ! Bon Dieu il m’a fait mal ce con ! Eléanor baissa la tête et constata que le « con » en question venait de tâcher sa robe avec son katana, enfin non, il avait transpercé le ventre de la jeune femme avec le-dit katana et donc la dite robe était tâchée de sang, forcément.
-Mais t’es complètement malade ? Tu sais combien ça coute un pressing ?
Elle avait sorti tout ça d’une traite en tombant à genoux, mais elle n’avait pas demandé de tomber à genoux, ces genoux l’avaient fait tout seul les vilains. Il se contenta de la regarder avec un regard halluciné avant de s’enfuir en courant. La robe blanche devenait de plus en plus rouge et même la moquette commençait à être tâchée.
-Oh…
Elle sentait bien sur ses forces l’abandonner, elle commença à avoir peur, se rendant compte qu’elle allait mourir, elle avait toujours su qu’elle allait mourir bien sur, mais elle avait imaginé quelque chose de plus classe, de plus tragique, elle aurait voulu mourir en priant pour sauver le monde devant les yeux de l’homme qu’elle aimait (et qui l’aimait en retour of course) et qui ne se serait jamais remis de cette tragique perte… Ou un truc du genre, pas toute seule comme une conne dans son bureau avec une robe tâchée.
Elle se laissa tomber à terre.
Eléanor aurait bien put rester adosser à son bureau mais elle se dit que quitte à mourir autant choisir la position adéquate, elle aurait voulu écrire un truc drôle quelque part pour que personne ne s’inquiète trop, enfin… elle ne voulait pas que les gens pleurent à cause d’elle, mais qu’ils rient encore à une de ses conneries. Mais elle n’avait ni feuille ni stylo… Elle décida alors de prendre son sang et d’écrire « trololo » sur la face avant de son bureau. Oui voilà c’était mieux…
Qu’est ce que c’était long de mourir, et dire qu’elle n’avait jamais connu le grand amour, celui qui rend niais… Pfff au moins elle avait de l’argent, ses parents le garderait elle le savait, sa mère était trop sentimentale pour penser à le dépenser et son père allait être capable de faire des origamis avec… Elle espérait qu’ils pensaient à s’occuper de son chat… Le chat était important.
Elle se sentit partir.
Elle avait l’impression d’être bourrée, vous savez quand vous avez trop bu et que vous vous allongez par terre, vous fermez les yeux et le monde tourne autour de vous, ça faisait comme ça, la douleur en plus. A ce moment là elle se demanda pourquoi elle n’avait pas appeler les secours, elle aurait peut être pus survivre… Alors elle reprit son courage à deux mains et se traina jusqu’au téléphone qu’elle fit tomber à ses pieds, elle composa le numéro et un homme décrocha.
-Oui bonjour ici Eléanor Loackter, voila je vous appel parce qu’un homme vient de faire irruption dans mon bureau et m’a poignarder avec un katana, enfin katanarder, je sais pas si ça se dit et en fait je saigne là, ma robe est foutu, ma moquette aussi mais j’aimerai bien survivre si possible, vous pourriez venir svp ?
Avec le recul c’était un miracle que l’homme à l’autre bout du fil l’ait crue, elle donna l’adresse, et raccrocha. Elle sourit, elle allait s’en sortir, c’était un peu dur et douloureux de respirer, mais tout allait bien se passer. Ses parents allaient avoir la peur de leur vie mais ils allaient tellement être soulagés qu’ils lui donneraient de l’argent et des tas de cadeau… Le chat aurait ses croquettes et le pressing du travail. Parfait
Elle mourut.
C’était noir, tout noir, mais elle avait conscience de ce noir, c’était étrange, c’était comme si vous dormiez éveillés… Pas de rêve, juste le noir et les pensées. Elle ne pouvait pas bouger, de toute façon elle n’avait pas l’air d’avoir de corps non plus, elle ne volait pas, mais n’était pas non plus sur le sol, ce « monde » était un paradoxe ambulant. Elle se demanda si on pouvait parler de monde alors qu’elle était seule avec le noir… Oh, elle devait être morte… Eléanor se sentit paniquer, elle ne voulait pas être morte, elle ne voulait surtout pas être seule face à elle-même, elle pleura appela à l’aide, mais rien ne sortit, ni larme ni voix, juste le noir. Alors c’était ça ? Passer l’éternité avec soi-même ? Peut être que c’était différent pour tout le monde et que c’était une sorte d’épreuve… Chacun devait se confronter a ce qui lui faisait peur pour accéder à autre chose, une réincarnation ou une autre sphère d’existence qui sait ?
Pas Eléanor en tout cas, entourée par le noir elle paniquait toujours, elle parvint à se calmer au bout d’un moment, ça aurait put être pire, certes, mais sa robe était toujours toute tâchée et elle allait se prendre la honte le jour de son enterrement, non sérieusement ! Il fallait faire quelque chose ! Et puis combien de temps c’était déjà passé ? Pour elle s’était quelques secondes mais dans le monde des vivants ? Peut être était elle déjà enterrée ? Beuh… Enfin sa mère aurait sans doute eu la présence d’esprit de la changer, heureusement qu’elle c’était épilée ce jour là…
Oui mais la robe… Avait-elle pensé à la mettre au pressing ? Oh…
Le noir se changea en obscurité, et l’air se fit rare, l’air ? Quel air ? Eléanor était morte elle n’avait pas besoin d’air ? Alors pourquoi elle avait du mal à respirer ? Elle se sentait lourde d’un coup… Elle tendit la main et senti quelque chose de dur.
Elle était dans son cercueil
Vivante ? Elle tapa dessus, pour qu’on la fasse sortir.
-Vous m’avez enterrée vivante bande de glands !
Bien sur personne ne répondit, si elle était sous terre…Ah non pas question de mourir une nouvelle fois ! Elle avait sa robe à amenée au pressing ! Le problème… C’était comment sortir de là sans se faire ensevelir et surtout comment éviter à ses cheveux d’être trop sales… Elle avait lut quelque part que pour sortir d’un cercueil il fallait d’abord protéger son visage avec un tissu, elle coupa donc un bout de la soie de son cercueil et le noua autour de son visage du mieux qu’elle put. Ne pas paniquer, ne pas paniquer. Elle mit de grand coup dans le bois pour y faire un trou assez large, elle mit un peu de temps mais le bois céda sa place à la terre, c’était lourd, mais elle pouvait un peu respirer grâce au foulard. Ses mains toujours devant elle, elle dégagea la terre vers ses pieds et petit à petit creusa la terre vers le haut. Cela lui parut une éternité, mais au bout d’un moment sa main droite senti l’air frais. Vite elle se hissa du mieux qu’elle put hors de la tombe, enleva le foulard de son visage et haleta tel le gnou coursé par un lion sur 200 km. S’adossant à sa tombe pour reprendre ses esprits elle regarda autour d’elle, bah oui le cimetière rien de bien curieux…Ses cheveux étaient pleins de terre mais au moins elle en avait… Apparemment elle n’avait pas pourrit dans son cercueil ouf… Elle secoua la tête pour faire tomber un max de terre et vit qu’on l’observait. Elle se contenta de sourire en agitant la main
-Salut !
Elle ne savait pas quoi dire d’autre mais elle était heureuse de voir quelqu’un, ça lui avait manqué mine de rien !
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Sujet: Re: You burried me alive you dick ! [Jamesichou] Dim 28 Juil 2013 - 15:15
Après sa mort, James erra de ville en ville, afin de chercher son cœur quelque part.. Pour ne pas marcher comme la plupart des morts-vivants, très lentement et faire peur aux passants et aux habitants. Et dire qu’il voulait être militaire.. Ben c’était raté... Et ses amis qui ont péri avec lui dans cet accident de voiture... Mais, la seule chose qu’il n’avait pas prévu, c’était de revenir à la vie.. Il ne voulait pas mourir si jeune, mais le destin en avait décidé autrement.
James se senti très seul maintenant. Combien de personnes étaient comme lui ? Enfin si ça existait bien sûr.. On le prendrait certainement pour un fou.. Mais il s’en fichait ! Dorénavant, il pourra faire ce qu’il lui plait ! La seule chose qu’il ne veut pas, c’est de faire peur aux gens... Avec son teint très pale ce n’était pas évident mais bon...
Le lieu qu’il préférait, c’était le cimetière. Curieux pour un homme de son âge mais quand vous êtes mort, plus rien n’a plus d’importance de toute manière. James avait imaginé sa mort lente et pénible mais ce ne fut pas le cas. Il s’était senti partir très vite et il s’était réveillé quelques heures plus tard, dans un cercueil ou avait eu lieu son enterrement…
Il faisait noir mais ça ne le dérangeait pas du tout. Au contraire, il adorait se promener à la nuit tombée, et essayer d’apercevoir des gens comme lui.
Alors qu’il était assis sur une pierre tombale, James vit une fille qui, apparemment, se débarrassa de la terre qu’elle avait dans ses cheveux. Il ne vit pas très bien son visage et la personne en question le salua. Ne sachant pas qui c’était, il ne se montra pas désagréable pour autant.
Salut. Comment tu t’appelles ?
Demanda-t-il très gentiment en prenant la main de la jeune fille pour la saluer.
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Sujet: Re: You burried me alive you dick ! [Jamesichou] Mer 7 Aoû 2013 - 7:25
Rien n’aurait put être plus bizarre, rien, ou peut être une alouette et un gnou pratiquant le bondage quoique rien n’est moins sur. Le garçon lui répondit, Léa était heureuse de voir qu’elle n’était pas revenu après une apocalypse zombie où tout le monde était mort sauf elle (enfin si mais non) et où elle aurait dut survivre contre une horde de moches qui n’auraient aucun autre but que celui de la bouffer… Non, en fait ça c’était son lot quotidien.
Elle serra la main du jeune homme et fut surprise de constater qu’elle était froide, ou alors c’était seulement sa main à elle qui l’était ? Donc dans ce cas là la main du jeune homme lui aurait parut très chaude ou alors ils avaient froid tout les deux ? Ou alors gnou.
-Eléanor, enfin Léa pour les gens bien –et pas pour les jam-bons- et toi ?
Elle en profita pour le dévisager, il faisait sombre mais elle était suffisamment douée pour observer les gens afin de voir son visage convenablement. Il était jeune, plus jeune qu’elle c’était certain, grand brun et il était très pâle, surement un gothique venu dans le cimetière pour kiffer les morts. Léa n’avait pas de problème avec ça, au moins les gothiques avait un sens du style et n’associaient jamais deux couleurs qui n’allaient pas ensemble, et puis la dentelle ça pouvait être cool et puis leur vêtements coûtaient la peau du cul et puis léa elle-même avait de grosse tendance gothique donc elle n’allait surement pas juger, enfin si, de toute façon elle jugeait tout le monde. Sauf son chat, les chats c’est le bien, mais les pandas c’est le mal !
Elle se dit qu’il faudrait qu’elle marche, sauf que ces chaussures étaient pleines de terre, forcément, elle s’assit sur sa pierre tombale afin de les vider, oh on dirait que ses parents avaient eu la présence d’esprit de lui mettre des escarpins au pied. Ils avaient un peu souffert d’être mis sous terre mais ils étaient toujours présentable, c’était le principal. Une fois ceci fait elle reporta son attention sur le garçon, décidant que c’était quand même cool de parler elle reprit la parole.
-Qu’est ce que tu viens faire ici de nuit ? Tu chasse les hiboux zombies ? Je faisais ça quand j’étais gamine, mais j’ai arrêter une fois j’ai faillit me faire mordre, c’est farouche un hibou zombie, on dirait pas comme ça mais…
C’est bon, elle allait bien, quand elle disait de la merde c’était bon signe, enfin… des fois elle était sérieuse quand même mais OH elle venait de ressuciter là alors si quelqu’un était autorisé à dire des choses insensées c’était bien elle et la chauve souris non loin de là, mais elle ne le faisait pas puisque personne ne la comprenais jamais, c’était une chauve-souris émo en somme. Comme pour appuyer ses dires un hululement ce fit entendre, Eléanor fit un petit geste de la main comme pour dire « voilà c’est de ça dont je veux parler », elle chercha des yeux le hibou mais ne vit que ses yeux en haut d’un arbre, il la regardait comme pour lui dire « kesketumeveutoua ? » et comme Léa ne voulait rien elle lâcha l’affaire. Le cimetière était sombre, étonnant qu’elle n’est pas déjà eu peur, mais peur de quoi ? De mourir ? Encore ? Boarf peut de chance de toute façon elle ne sentait plus son pouls, il avait disparut ? Comme l’argent sur son compte en banque en fin de mois ? Oooh… Elle n’était pas « inquiète » à proprement parler mais avouons quand même que c’était une sensation plus qu’étrange…
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Sujet: Re: You burried me alive you dick ! [Jamesichou] Lun 28 Oct 2013 - 14:53
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Sujet: Re: You burried me alive you dick ! [Jamesichou]