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 you make me glow.

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Timothy L. Carrington

Timothy L. Carrington

nowhere we can hide
(admin)





› Célébrité : Tom Hiddleston
› Crédits : mister hyde (avatar). gorgeousanon (gif). tomhiddleston-gifs (gifs sign). about today (code sign).

› Messages : 655
› Arrivée en ville : 21/07/2013

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MessageSujet: you make me glow.    you make me glow.  EmptyJeu 30 Jan 2014 - 20:42

You make me glow.
« in a world full of shadows, you're the light that makes me glow »

Timothy était déjà prêt. En réalité, c’était même pire que ça. Il était bien trop en avance. Combien de temps encore avant que Nicol débarque ? Beaucoup trop. Il aurait pu largement finir un bouquin ou se rendre en centre ville pour partir en quête d’un magasin où il pourrait racheter toute sa décoration intérieure… C’était sans doute un peu exagéré, mais en attendant, Timothy se retrouvait planté devant son micro-ondes, la seule horloge qu’il possédait puisqu’il abhorrait toutes celles qui possédaient de véritables aiguilles. Quelque chose l’angoissait profondément dans le cliquetis métallique des trotteuses et il les avait bannies de sa demeure à tout jamais. Mais les secondes ne défilaient pas plus vite pour autant… Tim soupira une première fois, n’osant même pas passer une main dans ses cheveux qu’il avait pris la peine de coiffer, passant et repassant son peigne dans tous les sens pour obtenir un résultat qui lui semblait convenable. Ce n’était pas dans son habitude de prêter autant d’importance à ce genre de détails, mais ce soir-là était particulier et il voulait que tout soit absolument parfait. Il s’était tellement mis la pression au final qu’il s’était laissé une marge de manoeuvre de plusieurs heures avant l’arrivée de Nicol, simplement pour être certain qu’il ait bien le temps de tout faire. Il se connaissait, et il savait que c’était primordiale sans quoi il se mettrait à stresser à quelques minutes de l’arrivée de Nicol, et c’était justement ce qu’il souhaitait éviter à tout prix.

Ainsi, Timothy avait commencé à se préparer vers treize heures cette après-midi là, pour une rendez-vous prévu à 20h30. Déjà, il lui avait bien fallu une heure pendant laquelle il s’était persuadé qu’il pouvait y arriver, que la présence de Nicol dans son appartement ne serait pas un facteur d’angoisse ou d’anxiété. Il le connaissait depuis tellement longtemps qu’il n’y avait aucune raison de s'inquiéter, pas vrai ? Oui mais cette fois-ci, Nicol venait dîner. Chez lui. En tête à tête. En tête à tête. Tim s’était répété au moins mille fois ces simples mots dans son esprit, pas vraiment certain d’en mesurer le véritable sens. Mais il fallait qu’il se concentre sur autre chose et qu’il prenne son temps, surtout qu’il ne se presse pas pour que les battements de son coeur gardent un rythme normal et ne s’emballent pas subitement sans qu’il puisse le contrôler. Vraiment, c’était à se demander comment son entourage faisait pour le supporter tant il était à fleur de peau et vulnérable… Au moindre coup de vent il pouvait se briser, et qui allait bien vouloir ramasser les miettes de son coeur écrasé en mille morceaux ? Non, il fallait que Tim arrête d’avoir des pensées aussi négatives. Tout allait se passer pour le mieux et seuls les scénarios les plus heureux étaient à envisager. Il s’était donc dirigé vers sa salle de bain pour prendre soin de lui, ne trainant pas trop longtemps non plus sous la douche. Il avait trop peur de l’eau pour cela. Depuis que sa mère l’avait retrouvé dans la baignoire quelques mois après son vingt-et-unième anniversaire, il ne pouvait plus passer plus de cinq minutes sous un jet d’eau et il rêvait sans cesse d’un bon bain, un bon bain chaud plein d’huiles et de mousse aux senteurs agréables qui pourrait apaiser son esprit bien trop torturé. Mais il n’y parvenait pas, il n’avait jamais réussi. Il avait trop peur d’être tenté encore, d’être aspiré par l’eau comme on pourrait être attiré par le vide…

Tim soupirait en se regardant dans le miroir. Pourquoi fallait-il qu’il soit aussi pessimiste ? Il devrait pourtant être en train de se réjouir, non ? Cette soirée était tout ce qu’il attendait depuis longtemps, ce qu’il avait espéré secrètement durant les quelques fois où Nicol l’avait raccompagné chez lui après le travail. Il secoua la tête de gauche à droite comme pour chasser tous ces songes bien trop obscures et s’affaira à la tâche, se pomponnant du mieux qu’il le pouvait. Il ne mit ensuite pas moins de deux heures pour choisir sa tenue. Il se changeait, revêtant une jolie chemise et un jean, histoire d’être classe sans non plus jouer la carte du smoking, mais il revenait ensuite dans sa chambre après avoir déambulé dans l’appartement, convaincu qu’il fallait qu’il trouve autre chose. Un véritable défilé. Il avait ensuite mis la table, car même s’il avait demandé à Nicol d’amener de quoi manger, il fallait tout de même décorer les lieux en conséquences. Et pour ainsi dire, Tim n’avait jamais dîné avec personne, en tout cas pas de cette façon, et il ne savait vraiment pas quoi mettre. Une jolie nappe, assez simple. Des sets de table, de jolis verres à pieds, deux chandelles, des couverts en argent que sa mère lui avait légué à son emménagement ici. Voilà qui ferait bien l'affaire. Bref, Tim avait pris le temps de procéder par étape et de faire en sorte que tout soit parfait au détail près, mais malgré tout, il se retrouvait planté là, dans sa cuisine, sans savoir quoi faire en attendant Nicol. Prendre sa guitare ? Non, il risquerait de ne pas entendre la sonnette et… Ce serait une catastrophe. Alors il vérifia plusieurs fois qu’il n’avait rien oublié, et quand enfin il fut assez sûr de lui, il s’allongea un instant sur le canapé, se reposant sur le côté, les jambes remontées vers son torse et les mains sous sa tête. Il contemplait le mur en face de lui comme si ce dernier allait lui donner une idée de ce qu’il pourrait faire en attendant que les minutes passent…

Mais ses paupières étaient de plus en plus lourdes, et sans qu’il puisse s’en rendre compte, Timothy s’endormit paisiblement.

Il faisait déjà nuit quand la sonnette retentit enfin, extirpant Tim d’un rêve pour le moins étrange… Il sursauta, s’exclamant au passage, la pièce étant maintenant plongée dans le noir. Vite vite vite, un miroir, il devait avoir une tête affreuse, ses cheveux avaient du prendre le pli du coussin sur lequel il s’était avachi, et le col de sa chemise était sans doute froissé et… Il fallait qu’il respire, vite. Il marchait, faisant des allers-retours, ne sachant plus où était la priorité : vérifier qu’il était présentable ou ouvrir à Nicol en premier ? Non, il ne pouvait pas le laisser entrer dans cet état. Il fallait… Éclairer. Oui voilà, de la lumière pour commencer. Vite, un briquet. Les mains tremblantes, il avait allumé les deux bougies, oubliant complètement qu’il possédait encore l’électricité et qu’il aurait suffit de pousser un interrupteur. Il se précipita ensuite vers la salle de bain pour se redonner un coup de peigne, s’agitant dans tous les sens pour essayer de voir si sa chemise était toujours bien en place…

À bout de souffle, il finit par ouvrir à Nicol sans se douter une seconde de la scène qu’il allait lui offrir. Timothy Carrington, tout juste trente ans, le souffle court et les joues imprégnées de son embarras, la chemise froissée mais la chevelure impeccable, dont le visage rayonnait simplement grâce aux flammes de deux bougies qui trainaient non loin de là, venait de lui ouvrir la porte pour l’accueillir ici. Dans son monde. Chez lui. Là où il ne laissait jamais rentrer personne.
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Nicol R. Dunegan

Nicol R. Dunegan

rise out of the ground





› Célébrité : Mads Mikkelsen
› Crédits : mélopée

› Messages : 284
› Arrivée en ville : 30/06/2013

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MessageSujet: Re: you make me glow.    you make me glow.  EmptyLun 3 Fév 2014 - 20:42



C'est le grand soir. Le grand soir ? Non, pas vraiment. La logique veut que cette soirée ne soit qu’une banalité amicale réunissant deux amis  autour d’un savoureux souper. Oui, rien d’extravagant, ni d’anormal à cela. Un simple repas où s’échangeraient des discussions bancales autour d’un rôti de bœuf généreusement saucé.  Pourtant, Nicol éprouve une certaine appréhension depuis ce matin. Les prémices d’un stress dont il se serait bien passé. Allait-il réussir la cuisson ? Il n’y a pas de raisons à ce qu’il rate sa cuisine, lui, le cuisinier gastronome. La cuisine est une passion depuis toujours et il s’applique à satisfaire ses désirs en variant les mets. Pourquoi échouerait-il à cette routine quotidienne ce soir même ? Parce qu’il va préparer le repas chez un proche ? Non, il lui était déjà arrivé à maintes reprises de s’adonner à ce loisir loin d’être déplaisant. Oui, mais cette fois, il s’agit d’une personne très particulière. Un individu qui augmente son débit artériel et sème la zizanie dans son esprit depuis quelques temps. Un jeune homme qui insinue ce sentiment imprenable, équivalent à un indicible malaise, au fond de sa gorge, pour la nouer jusqu’à en suffoquer de consternation.

Ce n’est pas normal. Vraiment pas. Quelque chose ne tourne définitivement pas rond dans sa tête !   Et il ne connaissait que trop bien cette sensation. Familière, mais d’un revêtement tout autre. Un aspect plus âpre. Plus honteux. Pourquoi ? Plongé dans ce charivari de pensées emmêlées, Nicol poussait le caddie métallique entre les différents rayons de la grande surface du village, sans véritablement s’intéresser aux clients qui déambulaient autour de lui.  Le cliquetis de la petite chaîne fixée à l’étui plastique du véhicule rustique résonnait  tel un écho lointain dans son âme, comparable à une berceuse anonyme. Le caddie se remplissait à mesure qu’il avançait entre les étalages de viandes, de légumes et d’épices. Les courses terminées, le quarantenaire retourna jusqu’à son imposante demeure construite un peu en retrait de la ville, sans que son esprit n’ait trouvé la paix. Après avoir rangé la nourriture dédiée au repas du soir dans le frigo américain qui siégeait en maître dans la cuisine et qui agrémentait les lieux de son bourdonnement technologique, Nicol jugea bon de s’apprêter lorsque son regard smaragdin tomba sur l’horloge fixée au-dessus de l’armoire à épices. Dix sept heures…il était plus que temps de se débarrasser de cet ensemble trop commode : jeans et pull... voilà qui est trop commun pour un repas nocturne. Hum. Mais il ne s’agissait que d’une soirée entre amis, pas d’un rendez vous galant. Un instant, Nicol se demandait pourquoi est-ce que la tenue appropriée lui titillait autant les méninges. Pas de quoi en faire un foin !

Et pourtant, on put le retrouver trente minutes plus tard, en train de se brosser les cheveux, la serviette attachée autour de sa svelte taille, après une douche mûrement méritée. Quelques minutes supplémentaires pour enfiler un pantalon bleu feutré foncé et une chemise blanche de la plus belle qualité pour…minute papillon ! Pourquoi enfile-t-il une partie d’un smoking coûteux ?  N’est-ce pas une simple soirée entre proches ? Si! Si… Perplexe, le kiné se jugea dans la glace, vêtu de ses beaux vêtements sur mesure qui soulignait sa silhouette svelte mais finement musclée. *Mwé…j’en fais peut-être un peu de trop…* Malgré sa récente pensée, il se décida à garder sa tenue actuelle, peu désireux de s’amener débrailler chez son hôte. Il savait d’avance que ce dernier en ferait assurément de même. Dans le genre stressé, Tim excellait. Il espérait juste ne pas retrouver des chandelles allumées qui teinterait la soirée d’une ambiance un peu trop romantique pour un repas sans intérêts premiers.


18h30 – L’heure exacte à laquelle Nicol se présenta sur le palier de l’entrée de son hôte. Avec inquiétude, Nicol jeta un regard curieux vers les fenêtres du salon, depuis lesquelles l’obscurité demeurait maître des lieux. Pas une brindille de lumière. L’espace d’un instant, le quarantenaire se prit à penser que son jeune ami l’avait oublié, mais cette pensée fugace fut bien vite balayée lorsque des bruits révoltants se firent entendre suite à l’appel de la sonnette. Un sprint nocturne ? Inquiet, Nicol ne put s’empêcher de lever un regard vers la fenêtre, un étage plus haut, pour remarquer une lueur nouvelle. Tiens, la marmotte est réveillée? Un sourire amusé se faufila sur les lèvres du plus âgé, qui  entendit des bruits résonner aussi bien à l’étage qu’au rez de chaussée. Et en moins de temps qu’il n’en faut pour dire ouf, la porte s’ouvrit en grand devant lui, manquant de le faire sursauter. Sacré Tim. Son sourire fut  tout de suite ravalé dans les méandres de la surprise lorsque son regard se posa sur le bellâtre transpirant et joliment vêtu qui se dressait devant lui, néanmoins courbatu.  Il déglutit.  Pour un peu, les sachets de courses qu’il tenait dans chaque main auraient rejoints le sol s’il n’avait repris contenance assez rapidement pour afficher une mine posée et chaleureuse. *Merde, ça commence bien*

« Eh bien Tim, je ne savais pas que le jogging dans la maison était ton dada »taquina t’il en balayant le chaos de pensées insensées qui venaient de noyer son esprit bredouille. Pas de ça maintenant ! Heureusement, la neige fondante qui tombait en ce moment même refroidit son visage pour effacer le semblant de rougeur qui aurait pu apparaître sur son visage couvert d’une barbe de deux jours. Devant le manque de réaction de son jeune ami, Nicol crut bon de poursuivre, en levant les sachets de course qu’il tenait dans chaque main. « J’espère que tu n’as pas prévu de réveillonner dehors, ça sera un peu dur de faire cuire tout ça » Détendre l’atmosphère au maximum pour mettre à l’aise Tim. Le sachant de nature nerveuse et stressée, le plus âgé comptait bien détendre le jeune homme pour que cette soirée se déroule sans encombre. Il espérait juste que son esprit à la dérive depuis quelques temps ne pratiquerait pas une fausse piste qui risquait de les mettre tous les deux dans l’embarras. Car il ressentait pour le plus jeune une affection  singulière qui n’était pas des plus innocentes. A son grand damne, il essayait d’en comprendre l’origine insensée. Jusque là, ses interrogations demeuraient vaines. Vides de réponses.

Quand Tim l'invita à entrer, Nicol se débarrassa de sa veste qu'il accrocha au porte-manteaux du couloir, dévoilant sa belle chemise maculée qui soulignait les courbures du haut de son corps. « Sympa les bougies, mais pour cuisiner, il me faudra plus de lumière tu sais »nota t'il en jetant un coup d’œil au salon. Il inspecta la décoration, sobre mais élégante.  « Où se trouve la cuisine? Que je puis-je déposer ces sachets ma foi bien lourds »demanda t'il à son hôte, toujours en conservant ce même sourire. La présence de Tim avait le don d'égayer ses humeurs. Peut-être parce qu'il se sentait à l'aise à ses côtés.


(Pantalon de Smoking ; Chemise blanchep ; Veste)


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