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 james ✢ against the grain of dystopic claims of the thoughts your actions entertain

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Phoenix-L. Earnshaw

Phoenix-L. Earnshaw

we will not destroy





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MessageSujet: james ✢ against the grain of dystopic claims of the thoughts your actions entertain   james ✢ against the grain of dystopic claims of the thoughts your actions entertain EmptyJeu 13 Fév 2014 - 12:39


JAMES ET PHOENIX (suite) ✢ the purpose of life is not to be happy. it is to be useful, to be honorable, to be compassionate, to have it make some difference that you have lived and lived well. (c) dusty scarecrow.


Un instant. Fraction de seconde. Poussière de vie. Un instant. La porte s'ouvre. Battement de cils. Les clés à la main. Un instant. Le gamin à sa suite. Il l'a ramené. C'est ce qu'il a fait. Fini par le ramener. Traverser la ville. Poser ses pas. Retrouver le chemin. La maison. Le chez-soi. Le nid. Le bercail. L'antre. Quelques mots. Quelques mots à peine, échangés sur la route. Entre les silences. La tension. La tension qu'on ignore et qui pourtant galvanise les os. La tension. À ne pas saisir. À ne pas comprendre. Qui croire. Que croire. À qui se fier. Se confier. Il déglutit. Les doigts retrouvent instinctivement les traces. L'interrupteur, juste à côté de la porte. La porte ouverte. Qu'il tient ainsi. À l'attendre. Attendre qu'il entre. C'est étrange. Comment, dans le moment, les choses changent. Ramener un inconnu. Et voir. Voir à travers les yeux, un instant de cet inconnu. Drôle de sensation. Drôle de sentiment. Quand l'on se donne l'impression de porter un regard neuf sur l'ancien. Il le laisse rentrer. Pour mieux refermer derrière lui. Rentrer dans le refuge. Déglutir. Battement. Il y a le parquet sombre, qui grince légèrement sous le pied en fonction des lattes et des planches. Les murs blancs. Immaculés. Le bureau. L'établi, là, collé au mur contigu. L'établi couvert de matériel. L'établi au projet en cours. Un hameçon de plus. Travail d'orfèvrerie. Travail de fourmi. Le salon. Le canapé. Les airs anonymes. Et pourtant, l'empreinte de ce qu'il est. Les tas de livres, qui grimpent au hasard, le long de certains murs. Il détourne le regard. Ses épaules qui roulent. Se débarrasser des épaisseurs. Même si ses épaisses chaussures lui restent rivées aux pieds. L'écharpe, le manteau. Qu'il abandonne. Sur le rebord du sofa. Sur le rebord du canapé. Regard alentour. À se mordre légèrement l'intérieur de la lèvre inférieure. Ravaler sa salive. Léger soupir. Ses yeux couleur atlantique se reposent sur le gamin. James. Silence. Et maintenant ? Et maintenant qu'il est là ? Et maintenant, tu fais quoi ? Coeur battant. Air pensif, d'un instant. Et maintenant ? Tu tends la main. Comme d'habitude. Comme à chaque fois. Comme tout le temps. Tu tends la main au risque de te la faire mordre. Tant pis. Sens figuré. Le sens propre de ses phalanges préfère se perdre dans sa barbe de quelques jours. Se gratter légèrement le coin de la mâchoire. « Bon. Hm... Au moins ici t'es à l'abri des gosses. » Première remarque. Première vérité. Au moins, ça, c'est fait et dit. Mince sourire. Presque gêné. Inspiration. Expiration. Pulsations de ses artères. Ses bras qui retrouvent le réflexe. Le sale réflexe. De se croiser comme tel. Comme s'il cherchait à se serrer lui-même. Réflexe de protection. Réflexe des traumatismes. Réflexe des quotidiens. Un pas. Se rapprocher. Les épaisseurs en moins. Il a l'air moins brut. Moins brute. Dans son t-shirt à manches longues noir. Manches qu'il a déjà eu, inconsciemment, le réflexe de retrousser. De remonter. Et pourtant il frissonne. L'attente. Du jugement. Des réactions. La suite viendra après. La suite viendra plus tard. Après les regards portés, les regards durs, les regards jugés. Les regards d'un inconnu sur l'intérieur d'un étranger. Les regards d'un inconnu sur le rare centre de repli de Phoenix. Centre dans lequel pourtant il n'était jamais réellement en sécurité. Dans l'effervescence des bonnes actions, son esprit élude encore. Les prémices des peurs irrationnelles. Les avant-gardes des doutes inutiles. Plus tard. Après.
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James Bannerman

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MessageSujet: Re: james ✢ against the grain of dystopic claims of the thoughts your actions entertain   james ✢ against the grain of dystopic claims of the thoughts your actions entertain EmptyDim 2 Mar 2014 - 11:47


La bonté des étrangers
6 janvier 2014


C’est sa paranoïa habituelle qui dresse l’oreille quand l’homme lui répond sur leur destination. Sur le moment, il a envie d’ouvrir la portière et de sauter au bas du véhicule – et tant pis pour les blessures causées. Car après tout, qu’est ce qu’il irait foutre dans la maison d’un parfait inconnu ? Qu’est ce ce bon samaritain de ces couilles leur veut hein ? Qu’est ce qu’il attend de lui ? James serait désolé de devoir lui répondre qu’il n’a rien à donner. Qu’il n’a jamais rien eut à donner de sa vie, lui semble-t-il. Alors pour ce nouvel état hein, comment savoir ce qui peut se passer ? Ce qu’il peut donner ? Mais un écho d’ailleurs, comme un instinct sans souvenir, lui ordonne d’attendre et de voir. Attendre et voir, comme s’il pouvait faire preuve d’un peu de patience foutrecul. Pas son genre. Alors il le fusille du regard sans trouver quoi dire. Il ne commente même pas le fait que son prénom est complètement débile – sérieux, Phénix ? Ses parents n’auraient pas pu l’appeler Mésange ou Rossignol tant qu’à faire ?

Il reste prostré sur son siège. La jambe tremblante de nervosité. Un réflexe musculaire qui lui plait d’ailleurs. Car c’est une matérialisation physique de ses angoisses. Et ça commence à devenir rare et précieux chez lui, une réaction visible.




Et la porte s’ouvre.

James a un regard toujours hésitant sur Phoenix mais s’accorde le droit d’entrer dans l’appartement. Les épaules carrées et la tête presque rentrée d’attendre le coup. Ses yeux vert-gris furètent un peu partout. Prennent note des détails qui s’offrent à lui. De tout ce qui fait la personnalité de l’inconnu dans son dos. Tout ce qui fait sa vie dans cette ville. Au moins il n’y a pas de tableau glauque, de chaines et de fouets. Pas de bonne femme pour leur sauter sur le rab en piaillant de savoir qui est le gamin ramené par son mec. Pas de gosses, pas de bestiaux. Juste un appartement remplit de sa vie de célibataire semble-t-il. Un appartement une place, et ça lui arrache un rictus.

Il s’approche encore. Passe la tête par l’entrebâillement de la cuisine. Hume l’air comme un chien, puisque c’est désormais le seul sens assez précis pour lui donner des informations valables. Ca sent le mec, la bouffe, une odeur un peu plus aseptisée aussi dans le fond. Le renfermé et la poussière. Quelque chose d’autre, indéfinissable qui fait sa marque. Son identité.

Il tourne la tête vers Phoenix. Hausse une épaule pour marquer son avis. Il n’est pas là pour juger son appartement hey, il veut pas se le payer. Alors il se contente juste de demander, histoire de marquer le coup.

« Quitte à déconner grave, y’a moyen de prendre une douche dans ton fourbi ? C’est ce que j’ai de la neige jusque dans le cul. Et j’en ai marre de puer le sang à moitié coagulé. »

Son rictus se fait moqueur.

« Puis bon, t’as l’air d’un bon samaritain alors autant en profiter à fond. »

Il se détourne. Ses mains délaissent ses poches et il croise les bras. Détonnant dans cet intérieur un peu bordélique. Il ne se permet pas de juger. Et ne le regarde pas en face quand il conclue par des remerciements.

« Ouais, ici je me ferais pas emmerder c’est sûr. »

Ou ce qui peut passer pour des remerciements.






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