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 Tends l'autre joue mon frère. - Daniel

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Lilian A. Dixon

Lilian A. Dixon

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MessageSujet: Tends l'autre joue mon frère. - Daniel    Tends l'autre joue mon frère. - Daniel  EmptyMar 25 Mar 2014 - 19:12

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Daniel && Dixon.


Assise devant la vitre sans teint, une cigarette calée entre ses doigts manucurés, Dixon observait la scène d'interrogatoire en fronçant légèrement les sourcils. Le suspect s'appelait Kyle Walsh. La trentaine bien tassée, récidiviste en matière d'agressions sexuelles sur jeunes adolescentes du collège non loin de chez lui, et surtout, suspecté d'avoir tuée sous un excès de folie la jeune Karen McDougall, une des jeunes héritières Ecossaises en vacances dans le coin voué à un bel avenir. Accro à la paléontologie, elle voulait absolument se renseigner dans la bibliothèque de ses cousins sur la découverte d'os de tricératops découvert récemment . Bref, tout un scénario digne d'une série policière, sauf sur un point. Il n'y avait pas de corps. La jeune fille avait disparu 15 jours plus tôt, et les litres de sang découverts sur le dallage du collège indiquait qu'elle avait au moins été découpée en plusieurs morceaux. Donc, plus facile à cacher. Pas de corps, pas de preuves. Pas de preuves, pas d'emprisonnement. Et Walsh semblait ne céder devant rien. Ni la menace, ni les flics gentils, ni les promesses de remise de peine si il avouait. Du coup, on avait fait appel au département d'étude du comportement criminel pour le faire céder. Psychologiquement. Et l'autre avocat qui faisait en sorte que Walsh ne fasse pas une phrase plus haute qu'une autre. Tss. Abruti...
Le profil de Walsh indiquait une réelle haine contre les jeunes femmes de bonne famille, dans la vingtaine. Toujours brune, menue, au physique avantageux. Le peu de ses victimes qui avait osé parlé avaient avoué qu'ils les appelaient toujours « Ruby » avant de les rouer de coups, ou pire.
Après quelques nuits blanches sans café, l'équipe avait découvert que la mère « disparue » de Waldh s'appelait justement Ruby Walsh et que le corps n'avait jamais été retrouvée. La police avait alors mis hors de cause le jeune Kyle âgé de 13 ans. De père inconnu il avait été placée en foyer et s'était rapidement fait connaître des services de police. L'affaire parlait très bien à Dixon puisque 7 ans auparavant, c'est elle qui avait prouvé que Walsh était loin d'être un civil un peu curieux sur les meurtres mais un sadique pervers et sans scrupules. Le truc, c'est que si elle rentrait dans cette salle d'interrogatoire et qu'il la reconnaissait, on allait forcément se demander comment Arizona et Lilian Dixon pourraient être une seule et même personne. Haha.
Entrant derechef dans la salle d'interrogatoire, elle jeta d'un geste désinvolte la veste en taffetas sur le dossier de chaise et s'installa tranquillement, sortant une cigarette. Walsh la jaugea du regard un instant avant de lancer d'un air mauvais.

-Vous vous êtes crû dans "Basic Instinct ? "
-Si nous étions réellement dans ce film, y'a longtemps que tu te serais pris un coup de pic à glace dans un endroit que la décence m'empêche de sortir.

Ignorant l'air choqué de l'avocat, Dixon sortit des photos de la disparue.

-Ou est son corps ?
-Je sais pas. J'suis innocent.
-AUtant qu'une nécrose sur de la chaire humaine. Ou est son corps ?

Pas de réponses.

-Tu t'es senti puissant en imaginant tuer ta mère une seconde fois ?

Walsh blêmit. Elle avait touché juste.

-Vous accusez mon client sans aucune preuve!
-J'accuse votre client avec de réelles preuves. Pendant qu'il se faisait interroger sur la disparition de McDougall, je me suis permise de fouiller dans son passé et j'y ai découvert ceci.

De nouvelles photos, d'un cadavre plus ancien.

-Ruby Walsh. Découverte durant la perquisition dans le mur d'appartement de votre client. Pile derrière une tête d'orignal empaillé d'ailleurs, certainement pour faire croire que l'odeur de cadavre provenait de cette bestiole. Mon légiste, Miss Wallace m'a confirmé que la victime a été démembrée. Les anciennes victimes de Walsh se faisaient surnommer Ruby par Kyle,  et elle est formelle sur le démembrement de McDougall. De plus...
-La ferme!

Walsh s'était relevé, hystérique. Dixon le regarda en silence pendant qu'il l'insultait et la menaçait de mort. L'avocat tenta bien de le calmer, mais il semblait à peine babiller face à son client.
Ignorant les insultes, Dixon poursuivit.

-Des aveux vous permettraient certainement une légère remise de peine. Et une isolation. Les McDougall ont quelques cousins en prison, et je doute qu'ils seront ravis d'apprendre que le meurtrier de Karen est avec eux. Quand à plaider la folie, c'est un peu tard.

Un silence de mort s'installa dans la pièce.

-Vous avez voulu vous venger encore et encore des sévices infligés par votre mère, et avez finit par tuer une innocente. Désormais je vous laisse une nuit pour passer aux aveux et me dire ou est le corps. Auquel cas, vous serez transféré au centre pénitentier le plus proche. Celui on sont les cousins McDougall.

Quittant la salle d'interrogatoire en laissant le soin à son supérieur de gérer la crise, la brunette quitta le comissariat. IL était tard, elle avait besoin de prendre l'air et de fumer. Surtout de fumer.
Sortant son paquet de Marlboro, elle tira une longue taffe sur sa cigarette la recrachant en regardant le ciel. Trop d'horreurs dans la même journée.
Déjà 23h et elle était toujours bloquée au boulot. La nuit allait être courte, vu qu'on l'attendait pour une autre affaire le lendemain matin à 8h00 tapantes.
Rejetant une longue fumée vers le ciel étoilé, elle ferma un court instant les yeux sans vraiment faire attention à la silhouette non loin d'elle.
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Daniel C. King

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MessageSujet: Re: Tends l'autre joue mon frère. - Daniel    Tends l'autre joue mon frère. - Daniel  EmptyJeu 27 Mar 2014 - 23:49



♢♢TENDS L'AUTRE JOUE MON FRÈRE.
GRETCHEN ROSS



LILIAN&DANIEL

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Pourquoi tu n'enlèves pas le reste du costume, hein?



J'ai pas de chandail là-dessous... C'est qu'il fait chaud... Là-dessous...



Je baisse le menton devant l'officier qui semble plus impatient qu'intrigué ou amusé.

J'ai l'air débile. Complètement débile. Habituellement, avec le masque, j'ai l'air un peu plus crédible. J'ai l'air effrayant, en fait. Mais là, j'ai retiré la grosse tête de lapin et je ne suis qu'en costume gris et poilu devant une policier qui pourrait avoir certainement mieux à faire. Je rondis le dos et me blottis un peu contre moi-même. Assis à une table de métal poli pour les dédaigneux et leurs cousins. Je la fixe parce que j'ai honte de fixer ailleurs. Et mon visage qui se fait de la boue entre la peur et l'envie de pleurer. De l'insécurité à l'état pur. Une moue de retenu. Je ne sais pas quoi dire ni même comment rester immobile. C'est la première fois qu'on m'arrête et m'amène au commissariat. Et je suis terriblement inquiet. Je ne veux pas passer une seconde de ma vie en taule. Pas une seconde.

La caissière nous a dit te voir entrer dans l'intention de la violenter ou de voler un truc dans le magasin et elle nous a immédiatement appelé. Que faisais-tu avec ce costume dans ce dépanneur à cette heure du soir?



C'est ce que dit l'homme devant moi. Je serre les dents et réponds en fuyant son regard, sinon je vais rougir:

Je comptais pas la violenter ou la voler... Elle a eut peur... J'imagine... Je suis vraiment... Vraiment désolé... Je voulais vraiment pas... Lui faire de mal. C'est que j'allais chez une amie et je comptais me déguiser pour l'effrayer. C'était juste une blague. Et j'avais vraiment soif. J'avais besoin d'une bouteille d'eau. Je suis entrée dans ce dépanneur pour m'en acheter une. Je comptais payer, c'est vrai.



Et traverse ma prunelle sur la sienne, sévère et dure. La mienne est suppliante et presque en larmes. Je n'ai pourtant rien à craindre, non? À moins d'une grande malchance, je vais m'en tirer indemne. Je n'ai rien fait de mal, alors je suis innocent et on me relâchera. Je dis vérité.

Non. À l'officier, je mens. Je mens très bien, je n'aime pas ça, mais je mens tout de même. Je n'allais pas chez une amie pour lui faire une blague. J'allais effrayer les gens dans la rue parce que ça me fait vivre un peu plus. Bien avant ma mort. Ironique. Mais il est bien vrai que je n'entrais que dans ce dépanneur dans l'idée d'acheter une bouteille d'eau et repartir. Avoir sût que la caissière réagirait en crise et en coup de téléphone chez mes flics...

Tu connais la loi sur les ports de masque en public à Stonehaven?



Me dicte l'officier avec ses airs draconiens qui me donnent cinq ans tout au plus.

La voilà ma malchance.

Avec ma patte velue, j'ébouriffe mes cheveux en grand mal aise et se trouble mon visage d'angoisse déjà appréhensif. Je ne dis rien. Non, je ne connais pas la loi. Je n'ai jamais voulut la connaître par crainte que ce que je fasse à chaque semaine soit illégal. De crainte que je me retrouve dans cette situation.

Le policier me trouve pitoyable ou il en a vu de pire. Il soupire et ferme le dossier devant lui comme s'il avait s'agit d'une boîte de beignes.

Bon. Tu peux déguerpir. Prends ça comme un avertissement. Je veux plus te revoir dans le coin avec ton costume ringard, c'est compris?



Je m'échoue sur mon dossier de chaise et m'y relève rapidement. En deux temps bien comptés et tout aussi drastique l'un que l'autre. D'une part je suis soulagé, de l'autre, j'ai hâte de prendre la fuite. Je n'aime pas ça ici. C'est une forêt de mal-aimés dont je ne connais pas les arbres. Je frissonne à son odeur et son aspect trop pâle.

M-m-merci beaucoup! Merci! Ne vous inquiétez pas... Je retourne chez moi et... Vous ne me reverrez plus. Merci.



Et le lapin prend la fuite direction son terrier. Les dalles du plancher défile sous mon regard bien penché qui évite tout autour. Et je souris. Très bêtement. Dieu du Ciel je suis toujours en deux morceaux - mon costume et moi! Au comptoir de l'entrée:

Daniel Collin King. J'avais un portefeuille et... une tête de lapin...



La secrétaire, si c'en est une, me fait un faux sourire, me demande de patienter et tourne les talons. Mes doigts pianotent le stress encore palpable dans leurs phalanges maladroites sur le comptoir neutre et je soupire. J'ai vraiment cru un moment que j'allais faire de la taule pour une telle connerie. Et je réfléchis. Que je devrais désormais être très prudent lorsque je fais mes évasion nocturne dans mon habit de lap

Vous avez voulu vous venger encore et encore des sévices infligés par votre mère, et avez finit par tuer une innocente. Désormais je vous laisse une nuit pour passer aux aveux et me dire ou est le corps. Auquel cas, vous serez transféré au centre pénitentier le plus proche. Celui on sont les cousins McDougall.



Je me retourne. À l'autre bout de la pièce, il y a une jeune femme qui sort d'une pièce. Et cette jeune femme a quelque chose. Quelque chose de charismatique, aura de miel et de cendre qui s'étale sous ses pas. Je la gobe de l'œil, bouche béate ouverte, jusqu'à ce qu'elle s'évapore dans la porte principale du commissariat. Je la connais. Peut-être pas de ma vie, mais je la connais d'une certaine façon. Sa voix à quelque chose qui a toujours été dans le fond de mon être. Son air haut et raffiné est celui de ma mère ou d'une amie - qu'importe! Elle claque les talons jusqu'à la sortie et me tire par le collet de la même occasion.

Hors de ma bulle, il y a la femme du comptoir terne qui me rend mes choses. Je range mon portefeuille dans la poche de mon costume et trottine jusqu'à la sortie avec la grosse tête de lapin contre mon torse à deux bras. Ses oreilles démantibulées me font cadre de la porte du commissariat. J'ouvre la porte avec plus de fracas que je m'en aperçois et aspire le froid de l'air d'un bon coup de narines. Puis virevoltent mes pupilles dans le noir de la soirée à travers le paysages ordinaire de marches, d'une rue, de son autre côté et d'un trottoir. Elle se trouve sur le trottoir.

Je soupire. Encore. Exactement pour la même raison que j'eus fait la première fois. J'abaisse la tête de mascotte que je saisis en fine subtilité par les oreilles et m'approche à pas coussins de cette tignasse noire. Je remercie une deuxième fois les astres d'avoir conservée cette dame non loin. Elle m'est très précieuse à cet instant, bien que j'ignore toujours pourquoi.

Je m'approche alors d'elle. Sans faire un son. Je suis d'hypnose par sa beauté, certes. Mais par bien d'autres traits de sa personne. Ce qu'elle dégage, sa force de ventre, la brise de sa truffe et son parfum de prestance. Elle est ravissante et importante, et elle se sait. Elle se vôtre sans trop s'en rendre compte sous les rayons de lune qui lui donne toute une vie, et elle en devient encore plus spéciale. Je suis à sa hauteur, et je lui souris à grandes dents dans le plus parfait des mutisme, à la dévorer du regard.

Je comprends maintenant ce qui cloche agréablement bien chez cette jeune femme. Ce n'est pas une jeune femme c'est une fleur. Un fleur qui parle, qui marche et qui vit comme une jeune femme. Mais c'est une fleur. Elle est déguisée, la rusée. Très bien même. Mais c'est une fleur. Son regard est doucereux comme la poussière du soleil et vif comme le tranchant d'une feuille. Sa peau à la teinte de pétale porte l'arôme du rose involucre, ses cheveux sont des lianes qui ne veulent pas finir de s'étaler sur la tige de son dos. Ses omoplates délicates sont des bractées qui se terminent sur le bout des doigts les plus innocent et agressifs que mes yeux aient put dénicher. Inflorescence d'une gorge à souhait, elle respire comme la foliacée des printemps achevés.

Et elle n'est pas qu'une fleur. Elle est ma fleur. Celle que je cherche il y a de cela des jours, des semaines. Que j'ai tenté de trouver en épluchant tous les fleuristes de la ville. Mais je n'avais pas à fouiller les jardins, je devais chercher dans les commissariats...

Je ris faiblement, mais ne dis pas plus mot. Je reste en contemplation. Je suis heureux. Fou de joie. Cette fleur, ce personnage crucial à mon histoire, elle est là. Droit devant moi. Aussi gentille ou hypocrite elle puisse être. C'est elle. Je lui dois tout que par sa simple existence.



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MessageSujet: Re: Tends l'autre joue mon frère. - Daniel    Tends l'autre joue mon frère. - Daniel  EmptyVen 28 Mar 2014 - 13:19

Le fond de l'air était glacé, et ayant laissé sa veste sur le dossier de chaise de la salle d'interrogatoire, Dixon n'avait qu'à se contenter de son pull noir ouvert dans le dos. Autant dire qu'elle n'allait pas tarder à grelotter, mais qu'importe. Le clair de lune avait quelque chose d'apaisant ce soir là. Une infîme parcelle de douceur dans le monde de violence dans lequel elle vivait. Laissant la fumée de cigarette filtrer à travers ses lèvres, la jeune femme soupira de contentement. Cette sensation de vivre dans un monde qui ne lui convenait plus commençait à peine à s'estomper depuis son retour à la vie. Les sensations d'envie, de plaisir ou de bien être commençaient à peine à refaire surface, bien que ses nuits soient parsemées de cauchemars. Rêver tous les soirs du jour de sa mort forcément, ça coince un peu pour la détente et le bien être...
Sans compter le fait que personne ne connaissait sa nouvelle identité. Aux yeux de tous, Arizona Dixon était morte et enterrée. Elle avait vérifié le rapport d'autopsie. Son propre rapport, qui affirmait qu'une balle de 9mm avait traversé sa boîte crânienne et détruit le cervelet en ressortant vers le bas de la nuque. Elle avait pu constater les dégâts grâce aux photos du rapport, qui montrait un amas de chaires sanguinolentes. Rip magnifique carré plongeant soigné à l'huile d'amande douce. Quel gâchis.
Mais repenser à sa mort et son ancienne vie ne valait pas le coup. Pour se rappeler quoi ? Ses parents, Keith ? Et déprimer une seconde fois, non merci. Mieux valait se concentrer sur le présent, et réfléchir à son retour sur terre plus tard. Pas aujourd'hui, ni demain. Beaucoup plus tard.
Alors qu'elle jetait son mégot et rallumait une seconde cigarette, un faible rire attira son attention. Tournant vivement la tête vers la source de bruit elle se retrouva nez à nez avec... Bah. Un... Homme-lapin. Non sans rire ! Un type plutôt mignon déguisé en lapin. Et celui là de costume... Soit il s'était paumée, soit il faisait un remake de film d'horreur. Mais il n'avait absolument pas sa place dans le cadre qui l'entourait. Le dévisageant sans retenue pendant qu'il la regardait fixement, Dixon commença à se sentir agacée. Pourquoi il la regardait comme ça ? Elle n'avait pas l'impression de le connaître en plus. Jamais elle n'avait conversé un double de Bugs Bunny, que ce soit dans cette vie ou l'ancienne. Et si c'était le cas elle s'en serait rappelée !
D'une froide, elle attendit encore quelques secondes avant de lancer ;

« Vous avez un problème ? »

Elle ne supportait pas qu'on la dévisage. Pas comme ça en tout cas. Il semblait complètement scotché pour une raison qu'elle ignorait. Son collègue lui avait bien parlé d'un allumé déguisé qu'il interrogeait dans la salle d'à côté. Peut-être était-ce lui ? Et devant le mutisme de l'inconnu, la revenante ne put que rajouter d'un ton un peu plus doux 

« Vous vous êtes perdus en allant à une soirée déguisée peut-être ? »

C'était du moins ce qui lui semblait le plus plausible. Qui irait se balader comme ça dans Stoneheaven à la nuit tombée ?
Ce type l'intriguait. Il changeait radicalement de son répertoire et en plus, il n'avait pas l'air particulièrement bavard. Le genre de rencontre un peu hors réalité qui pouvait parfaitement convenir, quand on voulait penser à autre chose qu'un agresseurs de jeunes qui aimait démembrer les corps...
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MessageSujet: Re: Tends l'autre joue mon frère. - Daniel    Tends l'autre joue mon frère. - Daniel  EmptySam 29 Mar 2014 - 18:45



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Elle me regarde. La belle fleur me regarde.

Elle m'a remarqué. Je ne sais trop comment je fais, mais j'aiguise encore plus mon sourire à lui montrer des dents qui veulent lui dire la gratitude. C'est un moment de silence sur lequel le vent a la vedette, lui et son odeur de soufre épuisé. L'air sur ma nuque me rappelle le froid de la saison et d'une voix qui m'interpelle. Elle m'a demandé si j'avais un problème, mais j'ai entendu les vers d'une histoire pour petits.

Que cherches-tu sous les vagues, petit renard? Toi qui a la rousse fourrure qui m'est impossible de ne pas t'apercevoir. Depuis ma position sous l'ombre, tu me sembles si géants, et si perdu pourtant! Ici! Je suis ici petit renard!

Elle est parfaite. C'est exactement la voix que j'ai traduit sur papier. Avec l'intonation qui me vient au naturel des circonstances. C'est elle, la fleur qui enchante le renard et devient la fée. Il n'y a pas d'autres moyens de voir cette jeune femme qui est en fait une camélia. Une camélia d'une teinte si sombre qu'on si perd de sa beauté et de sa vertus. Je distingue ses traits de corolles et elles me disent qu'elle sont d'un incarnadin foncé, même si je n'ai aucune idée qu'est-ce que c'est.

Vous vous êtes perdus en allant à une soirée déguisée peut-être ?



C'était l'hypothèse pour briser le silence et peut-être le mal aise. Je ne sais pas trop pourquoi, mais je sens un sable mouvent m'aspirer vers l'allure de l'obsédé qui traque la femme seule d'un soir de Le fond de ma gorge râpe quelques syllabes indécises de la cinquième lettre de l'alphabet et je frotte mon mufle du revers de la patte. Je crois que je rougis. J'ai soudainement chaud des joues, en tout cas. Et l'étampe de mon sourire se gêne alors que je regard nos pieds. Une belle différence d'entre ses tiges et ses feuilles, mes velues griffes de plastique.

D'une stupidité à s'y méprendre, je me dis que je ne m'attendais pas à ce qu'elle m'aborde. Pas de la sorte. Si ce n'aurait été que de l'indifférence, j'aurais cueilli un sourire et aurait sauté sur ma plume quelques quartiers plus loin. Mais là, la fleur me donne une opportunité d'or et je patine de ne pas la gâcher. Je ris tout doucement quelques secondes trop tard de sa dernière question.

Euhm... Ouais on pourrait dire ça...



Et ma main de poils extirpe de la poche de mon costume un porte-feuille. Qu'elle ne fuit ou que la conversation ne dérape, je sors habilement une carte de celle-ci. C'est alors que le professionnalisme entre au rendez-vous. Je m'efforce de le mettre pour gagner sa confiance, du moins. Je luis tends en redressant, enfin, mon menton et lui donnant une prunelle qui brille. Sur la carte, il y a mon nom, le métier d'écrivain/illustrateur en italique, un numéro de téléphone, et un adresse courriel. C'est très simple, de noir imprimé sur blanc, mais ça évoque l'essentiel de ce que je peux vous vendre. Oui. Je traîne toujours des cartes d'affaire sur moi, au cas où je tomberais comme par hasard sur une fleur de femme.

Je m'appelle... Je m'appelle Daniel. Et je suis écrivain depuis quelques années déjà. Je suis en train d'écrire... Une histoire et... Bah je vous ai vue et... Bah vous m'inspirer un personnage important. Voilà.



Je me pince les lèvres en la fixant. Cette dernière réplique n'inspirait en rien la réussite d'une muse dans la poche. Je me racle la gorge. Et cligne des yeux. Et dévie le regard tout autour de nous. Question de prendre l'air de mon inconfort à faire la conversation. J'ai soudainement le trac. Je dois avoir l'air débile ou, encore une fois, obsédé avide. J'inspire, toussote et lui demande avec le sourire:

Et tu t'appelles comment..?



C'est à essayer ou à écrire.



©BOOGYLOU.
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