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 I savour hate as much as I crave love. # Framboise & Mouette

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MessageSujet: I savour hate as much as I crave love. # Framboise & Mouette   I savour hate as much as I crave love. # Framboise & Mouette EmptySam 13 Juil 2013 - 23:55



I savour hate as much as I crave love.
ft. Madalina & Ambroise.
Mort. La réalité était aussi simple que cela. Ambroise était mort. Cela avait beau faire trois ans qu'il gambadait de nouveau sur cette Terre, aussi froid que la glace qu'il mettait dans son whisky quotidiennement et rien ne semblait s'améliorer. Rien ne valait plus que cette fichue mort, cette fichue peur de se retrouver sous Terre à nouveau. Au moins, Ambroise continuait à vivre, comme une seconde chance près de trente ans après sa fin. Et pour lui, tout fonctionnait à merveille. Il n'était pas riche. Pas marié. Pas heureux. Mais fidèle à lui même. Journaliste. Volage. Tatoué. Mais surtout journaliste. Et il aimait cela, la quête de la vérité, écouter les mensonges de ces interlocuteurs et savoir avec conviction que la vérité était cachée quelque part en dessous leur carapace de froideur. Ambroise finissait toujours par savoir. Il était né pour cela. Mort pour cela. Et rien ne changerait sa destinée. Il ferait tout pour trouver cette maudite vérité, même s'il devait finir avec un scalpel dans le bras, se prenant des décharges électriques à intervalles réguliers. Il avait donné sa vie pour ces instants là et il donnait sa mort volontiers également.

Et depuis quelques temps, la mort lui souriait. Il était sur une affaire des plus intéressantes. Oh, bien sûr, au départ, c'était loin d'être croustillant, au contraire. Qu'est ce qu'il en avait à faire d'un type qui écrase une misérable muette fan de cirque? Absolument rien à vrai dire et ce genre d'histoires devaient quand même être rapportées au journal alors il le faisait, par pure déontologie. Oui mais voilà, rien n'est tout blanc ou tout noir. Et cette femme était plus proche du noir qu'elle ne pouvait le prétendre. La muette sauvage comme il l'appelait. Certes, il n'avait toujours pas réussi à lui faire décrocher le moindre grognement ou la moindre syllabe mais Ambroise s'était juré d'y parvenir. Quoiqu'il arrive. Et c'était la raison pour laquelle, en excellent journaliste qu'il était, il s'était amusé à la suivre toute la sainte journée par pure conscience professionnelle. Il n'y avait pas de temps à perdre pour la vérité et lorsqu'il arrêta sa marche en voyant la jeune Madalina s'asseoir dans un coin du parc, un large sourire fendit son visage angélique. Il finirait par l'avoir, il avait les armes pour cela. Il le savait. Elle le savait. Et ce n'était certainement pas le langage des signes qui allait stopper le manège de se mettre en place.
Habillé de manière décontracté, comme à son habitude, Ambroise passa ses mains dans ses cheveux avant de s'asseoir au côté de la jeune, sans demander son reste, avec un naturel déconcertant. Il aimait cela, l'effet qu'il faisait autour de lui, avec son aura mystérieux et ses manières de charmeur. Il savait que cela marcherait un jour ou l'autre, quoique les gens puissent faire croire. D'un geste lent, il vint lui dire bonjour comme il le faisait toujours, caressant la joue de sa muette avec ferveur et détermination, le sourire collé aux lèvres. Il laissa sa main quelques secondes avant de la laisser retomber sur ses propres genoux, heureux de son entrée en scène. "Mada', ravi de te retrouver par hasard par ici. Tu m'avais manqué. Comme d'habitude. Que faire de mes journées sans ma muette préférée?" Et Ambroise tenta de faire passer son message avec ses mains très habiles, même s'il était certain que la jeune femme l'avait clairement compris. Il aurait ce qu'il désire. Tout ce qu'il désire d'elle. On ne résistait pas à la vérité. Jamais.

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MessageSujet: Re: I savour hate as much as I crave love. # Framboise & Mouette   I savour hate as much as I crave love. # Framboise & Mouette EmptyDim 14 Juil 2013 - 4:42

I can see it all tonight underneath a perfect sky, Where the universe revolves around the pupil of an eye. And infinities stretch out from infinities within. And I'm a part of everything, I'm a part of everything.

Je déambule lentement dans le dédale des rues de Stonehaven, mes béquilles me servant d’appuis alors que j’avance, un pas à la fois. Mes bras me font souffrir, mes muscles ne semblent pas apprécier être sollicités de la sorte.  Main droite et main gauche me servent pour tenir ces choses laides et lourdes à porter sur l’égo. Ma jambe, ô, ça pourrait allez bien mieux, mais n’en parlons pas. C’est un sujet épineux, douloureux, qui ne cesse de revenir à la charge dans mes pensées.  Ça aussi, c’est lourd. Ça me gruge de l’intérieur, ça me passe à carreau, ça me tabasse, c’est l’ennemi juré, une tête à prix, ce qu’on doit abattre. Notion trop abstraite, je dois user de patiente. Pourtant, la patiente ne m’apportera rien de plus. Une jambe reconstruite durant ces cinq mois d’attente, une jambe sur laquelle je devrais me fier. Rééducation pour marcher à nouveau, sans l’aide de béquilles, sans l’aide de rien. Ce sera si long, si pénible. Et peut-être que la flexibilité m’aura fait faux bond, peut-être que je ne pourrais plus m’accrocher à ces tissus pour m’y enrouler et me laisser tomber dans un vide. Un vide dénué de peur, dénué de stress, de regrets. Un vide agréable. Adieu, vie de rêves. Adieu, vie parfaite. Plus que de vagues souvenirs lointains, perdus dans une mémoire qui s'efforce de sauvegarder chaque seconde de ma vie. Sans succès. Je veux partir d'ici, de cette ville ennuyeuse, merdique. Je veux repartir sur la route, pouvoir vivre d'amour et d'eau fraîche. Et de cirque. Chaque chose en son temps, me répète Izobel, cette trentenaire détenant la sagesse qui veille sur moi. Une bonne étoile qui voudrait me remettre sur le droit chemin, peine perdue. Mes idées se bousculent dans ma tête, rapides comme des étoiles filantes, laissant une traînée de poudre au goût de rêve. Mon père me répétait toujours que tout pouvait se réaliser. Il fallait seulement y croire. Et bien, je crois de toutes mes forces que j'arriverais à quitter cet endroit. Détermination, trait de caractère hérité de mon géniteur. L'ombre d'un sourire apparaît sur mon visage de porcelaine : mes parents me manquent. Séparés par un océan, dans deux continents opposés. Ils sont loin d'ici, ces chanceux. Attendez-moi, papa, maman, j'arrive. Ça sonne bien, dans ma tête. Ça sonne doux. Ça a le goût du souvenir d'enfance, de la barbe à papa volée au stand des vendeurs aux fêtes foraines, de l'aventure, de la vie. Mais d'ici, ça a plus le même goût. Un souvenir se fane, d'autres suivront. Ville maudite.

Sur mes épaules, je sens le poids de mon sac à dos. Il s'alourdit, simple fruit de mon imagination ? Non, simple fruit de mon épuisement. Et dire que je me croyais forte, capable de supporter tout. Il faut croire que non. Il faut croire qu'on s'amuse à me briser, poupée de porcelaine qui terminera sa vie en milles morceaux, jonchant le sol foulé d'une ville écossaise sans passion, voire banale. Vue par les yeux d'une étrangère qui ne rêve que d'une chose, partir d'ici. Rien de bien valorisant à dire sur l'endroit, bien que je le visite un peu plus chaque jour. Je la découvre, elle me dégoûte. Ou est-ce le simple fait d'avoir tout perdu à cet endroit qui me pousse à juger ? Une question qui me brûle un peu plus de force à mesure que je marche lentement sur le trottoir de béton grisâtre d'une rue au nom inconnu. Je m'aventure dans le quartier chinois, m'émerveille réellement devant des lanternes aux milles lumières éclairant la semi-pénombre qui s'installait doucement, au fil des secondes passées à observer tout autour. Dans d'autres circonstances, j'aurais pu aimer la ville. Vraiment. Ces espaces verts, cette mer à portée de mains, ces bâtiments laissant la voix au passé. Un endroit tout à fait calme, paisible. Dans d'autres circonstances, je me serais aventurée en courant joyeusement dans le parc où je compte me rendre. J'aurais réellement pu rire de joie, j'aurais probablement exprimé ma bonne humeur au doux son de ma voix, avec des mots produit par les vibrations de ces cordes vocales qui ne travaillaient plus beaucoup ces derniers temps, sauf pour me permettre de jurer dans ces pièces échos et peu meublées qu'était notre appartement, à Izobel et moi. Un silence de mort le reste du temps.

Le parc est de l'autre côté de la rue. Je déteste traverser, maintenant. J'ai la peur au ventre dès que je pose le pied en bas d'u trottoir, dès que je regarde à droite et à gauche et que je m'avance sur l'asphalte de goudron noir alors que les automobilistes me laissent gentiment passer. Il y en a un de chaque côté. Deux voitures qui me font du nez, deux conducteurs qui m'offrent des sourires chaleureux. Comme s'ils savaient, pour l'incident. Comme si chaque personne de cette ville connaissait cette si mignonne Mădălina qui s'était violemment fait happer par une voiture roulant trop rapidement. Peut-être. Il y a eu un article dans le journal, il y a deux mois de cela. Ont-ils une bonne mémoire ? Moi oui, moi non. Les souvenirs du passé sont difficiles à rattraper, les souvenirs du présent le sont moins. À portée de main, je les attrape et les garde précieusement. Pour alimenter la joie. Pour alimenter la tristesse. Pour alimenter la haine. Pour alimenter une gamme d'émotions exposée aux yeux de tous et une autre exposée à moi-même. Et là, j'ai peur, mais j'offre un joli sourire aux deux chauffeurs qui ont stoppés leurs voitures pour pouvoir me laisser passer. Pour atteindre le petit parc verdoyant. Royaume lui aussi paisible et calme, les gens le désertent peu à peu. Quelques lampadaires illuminent déjà les chemins tracés au sable fin, une lumière pour me guider vers un petit cocon. Je le trouve quelques minutes plus tard, isolé de tout, sous un grand arbre. Un simple banc en bois, rien d'extravagant. Je me retourne pour lui faire dos et lentement, avec toute la délicatesse du monde, je m'assois tout en allongeant ma jambe plâtrée du pied jusqu'à la mi-cuisse. Je camoufle mes blessures de guerre avec une longue robe au tissu vaporeux, de celles que l'on trouve dans les friperies et qui rappelle légèrement les années soixante, ainsi qu'avec un cardigan en grosses mailles. Même s'il fait chaud, je me sacrifie à la cause. Déposant mes béquilles sur le côté du banc, je retire mon sac à dos de sur mes épaules et je le dépose aussi près de moi. Je remonte les manches de mon vêtement tricoté et ouvre le sac, y fouillant pour y dénicher un recueil de poésie – Baudelaire – ainsi que mon carnet et mon stylo, juste au cas. Je me pose enfin, je me détend, j'ouvre le livre, un vieil exemplaire, et je me plonge dans une lecture sans fin.

Du moins, j'aurais espéré. C'est la soudaine présence d'un homme familié qui me tire de mon imaginaire débordant. Ambroise, ce journaliste à la plume raffinée qui traînasse dans ma vie depuis ces deux derniers mois. Présence étrangement agréable, étrangement chaleureuse. Un coeur qui se serre. Le miens. C'est trop étrange. Un sentiment qui s'apparente avec celui que j'avais eu lorsqu'Izobel m'avait annoncé le départ du cirque sans elle et moi. C'est irréel. Faux, peut-être. Pensées qui se bousculent encore dans ma tête.  Et sa main qui se dépose tendrement sur ma joue, sa voix qui fend le silence des lieux. Douce caresse physique, douce caresse auditive. « Mada', ravi de te retrouver par hasard par ici. Tu m'avais manqué. Comme d'habitude. Que faire de mes journées sans ma muette préférée? » À l’habitude, j’aurais trouvé ce surnom de mauvais goût. Il y a toujours une parcelle de moi qui serre les dents à son entente. Mais y a la part de cette muette que je joue qui aurait adoré ce surnom. Alors je fais comme si j’aime ça. Je lui offre un charmant sourire, teinté de joie, teinté de bonheur et je signe un bonjour. Je referme ensuite mon recueil de poèmes et le dépose sur mon sac, ouvrant plutôt mon carnet de notes, m’apprêtant à écrire. Si lui est journaliste, moi je suis l’auteure de ma vie. Je décapuchonne mon stylo bleu et commence à écrire quelque chose, puis je lui montre à la suite.

Tu m’avais manqué aussi, Framboise :)

Framboise, surnom qui dégouline de guimauve, qui pourrait me faire vomir. C’est ce que la muette ferait, c’est la gamine en elle. Joue le jeu. À nouveau, je lui offre un sourire, faute de savoir quoi faire. Sans attendre qu’il prononce à nouveau une phrase, je reprends mon écriture. C’est le même refrain, je lui montre ma plume.

Je dois être la seule muette que tu connaisses, il est évident que je sois aussi ta préférée !

Pour faire un peu plus vrai, je laisse l’écriture de côté et lui mime ma prochaine question : est-ce que tu vas bien ? Je lui avais montré, à notre rencontre. Et même moi, qui n’aime pas signer, je me force à le faire. Parce que ça fait vrai. Une muette qui ne sait pas signer, c’est étrange. J’aurais pu dire que j’ai grandis dans un cirque, telle une bête de foire sans culture et que je n’ai jamais appris le langage des signes, mais ce serait traitre. Alors, je jumelle mots et mouvements, bien que je préfère manier le crayon.
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MessageSujet: Re: I savour hate as much as I crave love. # Framboise & Mouette   I savour hate as much as I crave love. # Framboise & Mouette EmptyLun 15 Juil 2013 - 0:28



I savour hate as much as I crave love.
ft. Madalina & Ambroise.
Si Ambroise était bon dans ce métier? Bon nombre en avait payé les frais, on pouvait certainement dire que oui. Personne ne savait vraiment pourquoi Fields continuait dans ces merveilleux schémas à la recherche de la gloire, de la vérité et de l'oubli. Même pas le principal intéressé. Tout ce qu'il était en mesure de savoir, c'était qu'il était revenu à la vie, sans raison apparente et que le seul sentiment qui persistait, c'était cette détermination sans faille à ne pas laisser l'environnement le troubler. Il préférait amplement le schéma inverse. Troubler plutôt qu'être troublé, tout un programme mais il s'y accommodait incroyablement bien. Il avait gagné bon nombre de batailles juste avec un sourire, juste avec une mèche de cheveux rebelles et sa démarche assurée. Il comptais en gagner encore des milliers, l'éternité étant désormais son unique alliée. Le temps, son ennemi, avait changé la donne. Il avait tout son temps pour comprendre. Découvrir. Haïr. Arrêter les frais. Mais il était loin d'être prêt pour l'abandon. Et pour redevenir humain si cela pouvait compter aussi. Il restait Ambroise, le mystérieux, l'impétueux, l'imperturbable. Le sale journaliste. Et il conservait cette fierté.

Cette journée encore en était l'exemple concret. Il avait marché toute la journée, attendant le bon moment, le plan magique pour aborder sa muette. Il n'avait, dans le fond, pas besoin d'un plan, juste être son lui habituel. Il savait qu'il avait réussi la connexion avec Madalina. Elle semblait si encline à lui écrire, à lui sourire et ce, malgré son sourire charmeur et tous les contacts qu'il tentait de mettre en place. Pas très subtil le Ambroise? Non pas vraiment. Mais s'il pouvait joindre l'utile à l'agréable, il accepterait tous les cadeaux. Assis aux côtés de la jeune femme, légèrement tendu concernant la suite des événements après avoir osé lui caresser la joue comme s'ils en étaient à leur troisième rencart, Ambroise se contentait de lui sourire, son regard électrique ancré dans celui de Madalina. Il ne savait clairement pas pourquoi il continuait de la torturer ainsi puisque dans le fond, il connaissait la vérité. Il en était même persuadé avec tous les petits gestes qu'elle faisait sans le vouloir en réagissant à ses mots. Mais il aimait cela. Ce pouvoir qu'il avait lorsqu'il détenait un secret que l'on pensait encore bien caché. Et il ne pouvait pas échanger cette sensation, tout comme il désirait voir la jeune femme prendre son crayon et son carnet pour répondre à son discours. Sa vie se résumait à ce simple geste, à ce simple livret empli de bonne humeur et de toutes sortes de sentiments qui le faisaient miroiter son charisme fringant. Et Mada lui rendait tellement bien la monnaie de sa pièce, juste avec un peu d'encre. Il lui avait manqué. Et c'était déjà une bataille de gagné. Une qui le rapprochait de la victoire ultime. De sa jubilation dans son plus pur état. Et son sourire s'élargit lorsqu'il décrypta le dernier mot de sa phrase. Framboise. C'était idiot et loin d'être viril comme sobriquet. Assurément. Heureusement, Ambroise n'était pas du genre à s'offusquer pour cela. Et même, il appréciait. Aussi étrange que cela pouvait paraître. C'était son côté gamin qui continuait de surgir dans ces instants là, ce côté qui lui avait fait perdre la tête. Qui l'avait tué. Juste après d'avoir détruit Amy et son propre enfant. Il ne pouvait lutter contre sa nature alors il acceptait ce destin. Et en savourait chaque instant. Ambroise se tourna vers la jeune femme, amusé.

"Framboise vraiment? Tu te rends comptes du ridicule de ce surnom? Cela dit, les framboises, c'est juteux, ça a le goût de la passion, n'est-ce pas?"

C'était absolument ridicule ce qu'il était capable de faire juste avec le pouvoir des mots. Transformer le caractère même d'une conversation voire même d'une relation. C'était la manière de se comporter d'Ambroise. Toujours dans l'inattendu, tout en mystère, tout en douceur et subtilité. Et surtout tout en loyauté feinte. Mais c'était ce qui faisait probablement son charme ravageur. Avec son sourire. Oh oui, ce sourire qui ne le quittait pas ce jour là. Et qui rendait sa beauté même au silence alors qu'il s'était rapproché inéluctablement de la jeune muette. Comme si c'était l'évidence même en cet instant. Comme si l'univers le poussait à agir ainsi, parce qu'il ne pouvait pas se voir loin d'elle. C'était fort, c'était beau, c'était séduisant. Encore plus lorsqu'un léger rire s'échappa de sa gorge en lisant la suite du message de Madalina. Elle n'avait pas tort sur ce point. Enfin, c'est ce qu'elle croyait, étant donné qu'elle était aussi muette que lui était champion du monde de bodybuilding. Mais elle le saurait bien assez tôt, lorsqu'il aurait son dû. Tout son dû.

"J'y réfléchis... Mais, je suis persuadé que même si j'en connaissais d'autres, aucune... Absolument aucune ne me ferait autant d'effet que toi."

Spontané. Tellement que l'on en oublierait presque qu'il était un journaliste qualifié dans le genre rat d’égout. Mais on ne pouvait éviter ce genre de réputations dès lors qu'on rentrait dans la profession de toute manière, aussi intègre que l'on soit. Ambroise posa sa douce main sur le genou de la jeune femme, caressant d'un doigt le tissu du vêtement de la jeune femme, comme il avait toujours su le faire. Déconcertant. Et il était proche, son parfum enivrant certainement une bonne partie de l'espace vital de Madalina mais cela faisait partie du jeu.

"Pourquoi être venue dans le parc? Tu m'attendais n'est ce pas?"

C'était beau de rêver. Si beau d'y croire. Si Ambroise de continuer sur sa lancée séductrice.

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MessageSujet: Re: I savour hate as much as I crave love. # Framboise & Mouette   I savour hate as much as I crave love. # Framboise & Mouette EmptyMar 20 Aoû 2013 - 14:35

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MessageSujet: Re: I savour hate as much as I crave love. # Framboise & Mouette   I savour hate as much as I crave love. # Framboise & Mouette Empty

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